mardi 13 mars 2018

clap de fin

chers rares lecteurs

Je ne continuerai pas sur cet espace
L'itinéraire en peu "secret" que je comptais entamer ici ne peut pas continuer, ni même commencer.
Mes "vrais" secrets, tourments, questions existentielles, désirs profonds, je ne peux pas en parler, ni ici, ni ailleurs, ni jamais! Alors, il me faudra trouver une autre façon de m'en délivrer: auprès d'un autre psy sans doute, j'en cherche un qui me conviendrait
Je me suis tue pendant tant d'années, il me suffira de continuer

De plus, je n'ai plus le courage de "monter" convenablement un blog, mes yeux se fatiguent fort quand je me concentre sur une page... que ce soit une page d'ici, ou une page de livre. alors je stresse et je perds mes moyens. Je n'ai pas besoin de cela en ce moment!

Mon blog Petites Paroles  finalement me convient très bien; j'y suis habituée, je m'y sens bien

Et c'est là que je continuerai à écrire, si cela m'est possible






vendredi 9 mars 2018

angoisse

A propos de l'avortement que j'ai évoqué sur les Petites Paroles
Lorsque je suis tombée enceinte de ma 4è enfant, j'étais malade: je commençais la tuberculose. Quand ce fut diagnostiqué, il était clair que je ne pouvais pas entamer une grossesse!
Et pourtant c'est ce qui s'est passé: le médicament que je prenais pour soigner la tuberculose a contré les effets de la pilule!
Et ce médicament que je ne nommerai pas (il n'existe plus d'ailleurs) était hautement tératogène!
Donc ce bébé promettait d'être handicapé
Nous avons hésité durant des heures: l'avortement était contre nos principes, j'étais à ce moment une bonne petite catho obéissante
J'ai donc mené ma grossesse, mais dans une peur épouvantable; comment gérer un enfant s'il était handicapé, alors que nous avions déjà 3 enfants, alors que le mari, pour garder son boulot, voyageait dans tout le pays?
Durant tous ces mois de grossesse, j'ai vécu l'enfer, et puis après pendant de longs mois encore: car si le bébé ne présentait aucune trace d'handicap, et si tous les examens se montrait rassurants, au fil de sa croissance, on pouvait encore découvrir quelque chose qui n'allait pas

J'y pense souvent aujourd'hui, me disant que si c'était à refaire, sans hésiter j'avorterais! Le médecin qui me suivait me le conseillait d'ailleurs!
Mais d'autre part, je n'aurais pas eu cette fille formidable, ma 4ème enfant!

J'ai donc écrit ce billet avec l'arrière plan d'un événement personnel prégnant; être pour ou contre une idée, relève souvent me semble-t-il d'un contexte personnel, enfin je crois!



mercredi 7 mars 2018

un coup dans l'eau

J'ai dit au psy que je voulais plus le voir!
Je suis allée trois fois chez lui et j'ai fait le tour de ce qu'il peut m'apporter
C'est-à-dire, rien ou pas grand chose: pas la peine de dépenser de l'argent pour qu'il ne me dise rien ;-) et qu'il se contente de me regarder, comme si j'étais ... je sais pas trop!

Ce n'est pas la première fois que je tente une démarche telle que celle-là, et ce fut toujours en vain!
L'un d'entre eux (un médecin psychiatre) voulait absolument me donner un antidépresseur et moi je refusais
Il insistait et je tenais bon!
Je suis peut-être orgueilleuse mais non! je veux pas de médicaments de ce genre, je sens qu'ils me font du tort, me court-circuitent du profond de mon âme
Je veux plonger en moi-même, pouvoir réfléchir sereinement, méditer, et peut-être même prier!
Et puis agir, marcher un peu, me plonger dans la nature me fait bcp de bien!
Regarder les arbres, écouter la chanson du vent dans leurs feuilles, m'apaise bien plus que n'importe quel tranquillisant
Et puis écrire comme je le fais maintenant, sans savoir en commençant ce que je vais dire. Me laisser faire par l'imprévu...
et croire que tout est possible...